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Des vacances en moto (Guzzi!), bien sûr...
Pour Benjamin et Julien, c'est le grand tour de France, juste avant le tour de France cycliste. Ambiance surréaliste quand on manque d'écraser dans le brouillard du col du Tourmalet, dans les Pyrénées, un fan de la petite reine en train de badigeonner la route du nom de son idole. Plus de peur que de mal, heureusement ! Mais reprennons depuis le début : En Guzzi V50-II (pour Benjamin) et Zéphyr 750 pour Julien, départ de Paris le 14 juillet en direction de Millaut. (La même route que notre ballade dans l'Aubrac, en mai !). Ensuite, Direction les Pyrénées, parcourues d'Est en Ouest.. Enfin, remontée vers le nord, ou l'on profite du passage par l'ile d'Oléron pour s'arrêter quelques jours et reposer les montures. Bilan du voyage : beaucoup de souvenirs, une (petite) tôle pour Julien et, pour la Guzzi de Benjamin, quelques cables (frein avant et embrayage) et soucis électriques (relais de démarreur capricieux). Rien de grave, donc, juste de quoi faire des souvenirs pour les longues soirées d'hiver. Pour Julien, c'est le retour sur Paris, et la reprise du boulot (faut beaucoup bosser pour entretenir une japonaise ;-) Par contre, pour Benjamin et sa passagère Juliette, retrouvée à Oléron, les vacances se continuent en Auvergne, ou il est prévu de rejoindre Tristan.
Pour Tristan, départ en bétaillere (c-a-d la Scénic ;-) avec Robin (futur motard) et Bénédicte, (passagère de toujours.) Direction : Royan, son soleil, sa (très sympathique) belle-famille... Dès le surlendemain, retour sur paris histoire de prendre la Guzzi 850 T3 California, qu'on allait quand même pas laisser moisir dans le garage pendant les vacances, quand même ! Descente sur Royan, calmement via les chateaux de la Loire. Un peu de flotte, quand même juste histoire de dire qu'à 120 sur l'autoroute, on sèche aussi vite que dans un sèche-cheveux géant... Quelque jours à Royan, juste le temps de perdre les clés (ah, le c...) et de s'en faire expedier un autre jeu depuis Paris. Au moment de partir vers l'Auvergne et ses virolos, très grosse pluie. J'attends que ça passe : ça c'est calmé 8h plus tard ! Tant pis, je partirais demain :-(
Ca y est, la flotte s'est calmée, je vais pouvoir quitter Royan et le look vacancier en maillot de bain... Rangers, treillis, lunettes de soleil, je suis bien dans le trip Road Warrior. Le sac est chargé sur la moto, le temps a l'air correct. C'est le départ !
3 minutes après, avant même d'avoir franchi la pancarte indiquant la sortie de Royan, je prends les première gouttes :-(
Finalement, ca se calme. Déjeuner à Périgueux (je vous recommande la vieille ville, superbe) et arrivée du coté d'Aurillac, terre de nos ancêtres :-) !!
Bilan, quelques centaines de kilomètres de départementales et de nationales, pas mal de virolos sur la fin --on est en Auvergne, hein -- et pas mal de pluie, aussi :-( Mais surtout, TRES content d'arriver et de retrouver la famille.
En Auvergne, on trouve la famille maternelle de Benjamin et Tristan : la famille Ramond. Certains sont à Boussac, à quelques km d'Arpajon sur Cère (petite ville absolument inconnue), d'autres à Lapeyrusse, tout prêt de Boussac et d'Arpajon. La grand fierté des deux frères, à part les grandes maisons et leurs dépendances bien pratiques pour ranger les motos, c'est le fait que la "grande rue" d'Arpajon porte le nom de leur arrière-grand-père, le Dr Félix Ramond, (Grand-Père Félix, pour les intimes), maire de la ville, il y a bien longtemps et alors médecin du Président de la République de l'éopque.
Mais trêve d'histoires, place à la moto, dans ce pays des virolos. La mauvais temps et le bricolage dans la maison sont autant de pretextes pour ne pas sortir les motos. Le temps, il est vrai était exécrable, poussant même Tristan rentrer sa Calif' dans la Chapelle de la maison pour la mettre à l'abri. Cela n'a pas empéché ses sacoches en cuir de moisir au point de percer le fond !
En plus des petites promenades dans les environs, 2 grandes ballades méritent le détour : la route des crêtes d'Aurillac et le Puy-Marie, ainsi que le sud d'Aurillac et la Chataigneraie.
Petits virolos, jolis paysages et bonne moto : que demande le peuple ?
Benjamin a retiré son casque pour la photo : on se dirige
vers
la route du Puy-Marie en quittant la route qu'on devine dans la
vallée
Le fond de la vallée, avant de remonter de l'autre coté. Encore des virolos en perspective !
Ahhh. un revêtement nickel et un virage dégagé
!
Je fais une reconnaissance à pied, et ensuite, j'attaque
;-)
Benjamin, avec ses lunettes de Steve McQueen, devant sa truite au
lard accompagnée de truffade. (Slurp !)
(Auberge "Au bout du monde" à Mandailles
(15590) tel : 04 71 47 92 47 -- on y dejeune pour
50 à 70F, vin non compris)
Un bien joli nom de village, provenant sans doute du
revétement pré-WWII !
Dis, m'sieur DDE, ma Calif', c'est pas un trail
!
Ronesque, un drôle de plateau avec une petite église
dessus.
Au milieu de nulle part et au-dessus de tout,
une zone de quelques
300m de coté qui donne une drôle
d'impression...
Un plateau magnifique en revenant du Puy-Mary
Profitant de l'absence de la
maréechaussée,
Tristan ote son casque pour se faire plus laid encore
Retour vers Paris : les vaches nous accompagnent sur la Nationale !
Sur la route de retour des vacances, Tristan --probablement déprimé par la perspective de retrouver son boulot et son scooter-- a pété un plomb. Sans doute impressionné par la performance de Julien, déjà auteur d'un Burn-Out, Tristan a décidé de faire le sien, comme ça, au bord de la route. Comme Julien, ça s'est passé en Normandie, avec un temps un peu pourri : ça tape sur les nerfs, la flotte !
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Avant : Julien tient l'appareil, Tristan met les gaz en freinant de l'avant, Benjamin entend hurler le pauvre Twin, l'embrayage patine à toute vibure, et la roue ne tourne pas pour autant... Benjamin, toujours prêt à donner un coup de main, commence à attraper le pare-jambe droit. Tristan serre les dents... |
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Pendant : Ca y est ! Le poids reposant sur la roue arrière est moindre, la roue tourne très vite, frotte sur le revêtement, une fumée acre se dégage du Michelin tout neuf (p... faut vraiment avoir un grain pour faire ca avec un pneu qui n'a même pas 500 bornes...:-) Julien tarde un peu à déclencher l'appareil. Il prend le soin de faire un cadrage soigné (de toute façon, le pneu n'est pas à lui !! :-) Benjamin grimace, Tristan a un sourire mitigé... |
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Après : Il est temps de constater les dégats : le bas coté est déjà bien entamé, le pneu porte quelques séquelles. Le burn, c'est vraiment un truc de décérébré. Ca ne sert à rien, ça abime la bécane (pneu, embrayage, transmission...), c'est toxique (le nuage gris du pneu qui brûle). "Mais Bordel, qu'est-ce que c'est bon de régresser ! ;-)" dixit Tristan |
Tristan Nitot
tristan@nitot.com
Date Last Modified: 19 février 2000
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