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Parmi les balades déjà faites en Normandie :
Le retour des vacances, de Saint-Aubin à Paris :-(
La rencontre avec les NetVikings
Le Week-end "purs et durs".
P... de temps ! C'est le dernier jour des vacances, il est donc temps de rentrer. Seulement voilà, la souffrance infligée par les circonstances est aggravée par cette maudite pluie !
Rien de bien terrible en suivant la côte normande vers l'Est. On a trouvé quand même quelques jolies routes vers Honfleur. Traversée du pont de Normandie, un bout d'autoroute et la pluie cesse. Tristan a suffisament Ze Blouze pour tenter une première mondiale avec sa Calif'...(là, je saute une ligne pour faire flipper le lecteur. Ca marche ?)
Vous devinez quoi ? Il tente (et réussit !) un Burn. [la photo est arrivée !] Un gros, en plus ! Il faut dire qu'il est aidé par Benjamin qui soulève la moto par le pare-jambe et par Julien qui attend vraiment que le pneu brûle pour appuyer sur le declencheur. Tout le monde disparait dans un nuage de fumée blanche (toxique, parait-il !). On espère que la photo est bonne, au moins ! Dire que le pneu était neuf, à peine rodé ! Consternant de bêtise, ce burn... Et pourtant, quand il s'agit de faire une première mondiale, on peut compter sur le Moto-Guzzi Wrecking Crew, qui dans des instants pareils, mérite bien son nom.
Traversée de la seine Duclair sur le bac --gratuit pour les motos, apprendra-t-on après avoir payé :-( -- sympa et rapide, puis une charmante petite route (D64) qui longe la Seine, puis des petits virolos qui mènent au Chateau de Robert le Diable pour mener à Elbeuf puis Louviers.
Histoire de finir en beauté, Benjamin n'a plus de feu arrière ni clignotants. L'approche de Paris (sur l'A13), de nuit, tout habillé en noir, sans feu arrière, ca fait flipper ! Enfin, ca fait flipper surtout Tristan qui voit son frère froler la mort à chaque seconde, car les ouatures ne repèrent la Guzzi de Benjamin qu'au tout dernier moment. De jolis coups de patins sur chaussée humide, ce soir là :-( Le pilote, lui, ne semble se rendre compte de rien, l'inconscient ! Finalement, tout le monde arrive à bon port.
Tristan a profité de ces vacances normandes pour infiltrer les NetVikings. Récit d'une journée émouvante :
Ah, les NetVikings... Vaste sujet. Au début était FRM, le fameux Newsgroup "Fr.rec.moto", le premier et incontournable moto-club virtuel sur le Net. Dans un coin de ce MC virtuel, les Normands, d'instinct grégaire, ce sont rassemblés. Pas idiot, comme démarche, dans le fond : c'est plus pratique pour aller prendre un pot ensemble. Les Normands étant proches cousins des Ecossais, (donc pingres...) et des Irlandais (donc consommateurs de bière rousse), je les soupçonne de s'etre rassemblés pour benéficier de tarifs de groupe quand ils commandent leur Guiness ! Il leur fallait bien donner un nom à ce groupe d'individus louches et assoiffés. Aussi, après de longues discussions qui-- on l'imaginent sans peine, assèchent les gorges au point de pousser à la consommation d'un breuvage frais dont le nom commence par "Gui" et fini par "Ness" -- ils ont fini par trouver le nom de "NetVikings" (beaucoup mieux que Cyber-Soiffards, il faut le reconnaître...).
Mais qui sont ces NetVikings ? Quelles sont leurs valeurs fondatrices (a par la Bière rousse ?). En cherchant un peu, on trouve une chanson des NetVikings, qui nous permettra de mieux comprendre cette tribu etrange :
"C'est nous les NetVikings
On n'est pas l'genre à faire des wheelings
C'est nous les NetVikings
Sinon on s'casse la gueule sur l'parking
C'est nous les NetViking, NetVikings." [(c) NetVikings,
à chanter sur l'air de "Je ne suis pas un
Héros".]
Première conclusion : a les écouter, ce sont des tanches, des vrais, des poireaux, voire même des lopettes.
La seconde partie du refrain nous confirme la première impression : ce sont de fabuleux soiffards ;-)
"On est tous des motards
Mais aussi des soiffards
qui veulent
Chaque jeudi soir aller s'en jeter un
Aller au Kilbeggan et y rester jusqu'à d'main"
Enfin, une analyse sémantique nous informe d'un point capital dans les valeurs-clés de la culture NetVikings : quand on est capable d'écrire une chanson pareille, c'est qu'on ne se prend pas au sérieux. On peut en conclure que le tryptique fédérateur des NetVikings, est particulièrement proche de celui du Moto-Guzzi Wrecking Crew : "Rouler cool, apprécier la vie, se fendre la gueule".
En vérité, je vous le dis, ces NetVikings ont l'air franchement sympa !
Mais revenons à cette rencontre MGWC (Moto-Guzzi Wrecking Crew, représenté par Tristan) et la délégation des NetVikings (Bertrand, dit Jésus, Eric la Huileuse et Clairon). Le compte-rendu de Tristan, seul membres du MGWC a avoir osé bravé la pluie normande en vue de rapprocher les peuples motards.
Après quelques mails et un coup de fil, rendez-vous est fixé avec Jésus/Bertrand au rond point du centre commercial Continent/Cote de Nacre. Dans le genre romantique pour une premiere rencontre, j'ai connu des endroits plus subtils. Celui-ci avait au moins l'avantage d'être facile à trouver. Quelques minutes de retard pour moi, les NetVikings sont à l'heure, chose rare chez eux, parait-il ! (La présence d'un Parisien les aurait-il impressionné ?)Le temps de faire le plein pour moi, on tape un peu la discute, en se présentant : Bertrand, dit Jésus, roule sur un DR600 Suzuki millésime 87. Bonne année, mais sur le déclin ;-) a consommer rapidement avant qu'il ne s'évente ;-)) La déco maison (taupe caisse peint à la main couleur vert sapin) et réservoir à la peinture de salle de bain, avec quelques décalcomanies, selle en lino de récupération forcent l'admiration et laisse entendre que Jésus trouve ses pièces et ses accessoires soit chez Bricomarché, soit chez Emmaüs ;-) Une somme de bricolages (j'allais oublier le cache-misère qui planque les multiples trous du pot d'échappement) qui sont autant d'hommages à l'ingéniosité d'un homme qui roule sur une des motos les plus mythiques de l'Internet, depuis l'invention de FRM. [j'en dirais plus sur le sujet, un peu plus loin]
De son coté, Eric la huileuse roule sur un 750 GSX-F Suzuki tout plastique flambant neuf. La huileuse porte de son depuis une fuite d'huile qui s'est déclenchée dans les 500 premiers kilomètres de la Suz'... Les japonais ne sont plus ce qu'ils étaient !
De mon coté, mon vieux tromblon de 850 T3 Calif' de 79 fait forte impression : ils n'ont pas encore vus que l'amortisseurs droit tient avec du fil de fer et que le freinage est 100% inefficace dès qu'il flotte...(sans parler du compteur de vélo en guise de totalisateur partiel -- absent d'origine :-( -- que je leurs montrerais plus tard en parlant pompeusement d'ordinateur de bord :-)
On se rassure mutuellement sur notre incapacité reciproque à atteindre les limites de vitesses :
Bertrand : "Nous, les virages, on descend les reconnaitre à pied. Des fois, on a un balais dans le taupe-caisse, au cas ou on trouve des gravillons..."
Eric : "Quand j'ai fait la révision des 12.000, mon concessionnaire m'a demandé pourquoi je ne me servais jamais des freins : les plaquettes étaient comme neuves !"
De mon coté, j'en ai un peu rajouté, de peur qu'ils ne me pourrissent au premier rond-point : "Ma Guzzi, c'est un peu une vieille dame, je ne la pousse jamais, elle pourrait ne pas s'en remettre".
Les préliminaires bien entamés, on se dirige vers Vendeuvre, petit bled du sud du Caen, ou on doit retrouver Clairon, NetViking femelle ;-)
Ils décident de m'encadrer, Eric devant ("Noooon, pas le 4 cylindre devant, il va me larguer", pensais-je, innocement) et Bertrand/Jésus derrière. ("Avec son trail qui ne freine pas, au premier virage, je vais le déguster en suppositoire, son DR !" continuais-je de penser...)
On est partis, cools, et on est arrivé, très cools. J'ai même failli m'endormir : très gentiment, mes 2 NetVikings prennaient bien soin de ne pas me perdre, moi qui ne connaissais pas le destination.
Ils sont polis, ces Normands !
Une première remarque : ces gens-là respectent le code bien plus que les Parisiens, et c'est bien ce qui m'a tenu éveillé pendant le trajet : sur une nationale avec de la visibilité et une malencontreuse ligne blanche centrale, on est bien resté scotchés 5 minutes derrière une Citroën Diane asthmatique conduite par deux petites vieilles hydrocéphales à foulard sur la tête qui n'ont pas dépassé le 60 à l'heure. Croyez-moi, c'est le genre de vision qui excite le parisien standard (voire supérieur : un parisien est souvent supérieur ;-), avide de dépassement, belle occasion de montrer la puissance de sa monture au pôôôvre caisseux qui n'a pas les c.... d'accélérer. Le NetViking, lui, toujours nonchalant, profite d'un arrêt au Stop suivant pour dire à ses camarades de ballade : "Les vieilles, elles se trainent...".
Ils sont zens, ces Normands !
De même, au Stop, ils démarrent les uns après les autres, dans l'ordre d'arrivée. En démarrant dès que l'occasion se présente (et avant mon tour, donc), je fais tâche. Un défaut de plus pour les Parisiens. Mea Culpa ! Par la suite, on a eu une discussion sur les défauts des Parisiens : "Ils parlent trop fort et ils savent tout mieux que les autres". Ca me parait plutôt bien vu !
Ils sont observateurs, ces Normands !
Pour rentrer un peu dans le rythme que j'imagine infernal, je m'enfile 2 cafés, moi qui n'en bois jamais. Ils commencent à faire de l'effet.
Survolté, je n'hésite pas à montrer que je connais leur région mieux qu'eux : j'ose leur proposer une ballade (menée par mes soins) sur leurs terres de prédilection, a savoir la Suisse Normande. J'ai commencé par me paumer, sans rien montrer de mon ignorance crasse des petites routes du coin. Je me suis arreté 2 fois pour lire la carte, sans arriver à nous situer. Ensuite, je repars comme si de rien était, montrant de l'index une route choisie au hasard en affirmant bien fort : "C'est par là !" ;-)
On a quand même réussi à arriver au coin que je cherchais, par lequel j'étais passé 2 fois en début de semaine : les Roches d'Oëtre (carte Michelin 231, pli 30, en bas à gauche). Clairon passe en réserve, il est temps de trouver une station. On revient sur Pont d'Ouilly, ou nous sommes déja passés, mais par un autre chemin.
Certains NetVikings sont échangistes ! ;-)
A Pont-d'Ouilly, on fait le plein, et je profite de ce moment d'accalmie pour faire une indécente proposition à Bertrand : "tu veux essayer mon antiquité ?". Contre toute attente, j'obtiens une réponse positive ! Mieux, il me prête son DR -- a démarrage au Kick -- pour le suivre. On se briefe mutuellement, moi sur l'ergonomie particulière de la Guzz', lui sur le démarrage au kick. On profite donc de repasser au même endroit que tout à l'heure (toujours en direction des Roches d'Oëtre) pour rouler avec une bécane différente. Mes premières impressions sur le DR :
Oulaaa, la position ! J'ai les poignées quasiment sous les aisselles, les c... sur le garde-boue. Surprenant. Grand guidon, réservoir très court, embrayage déréglé (on règlera cela plus tard) je retrouve les agréables sensations de l'XT 600 de la Moto-Ecole du boulevard Voltaire. Plus de vibrations, aussi. Par contre, le moteur a un caractère très différent. Si sa plage d'utilisation est limitée, le couple est étonnament haut-perché. Une boite de vitesse honorable, à part un point mort presque aussi difficile à trouver que sur la Guzz'. Les freins sont en option : le tambour est franchement faible et le disque avant fait vriller la fourche, plonger le pilote, mais la sensation de freinage n'est pas très importante. Assis bien droit sur la selle, sans bulle, la protection est nulle. Au moins, je n'ai pas la tête qui ballotte comme sur la Guzz' !En montant sur une moto qui n'est pas la sienne, on a souvent tendance à voir ce qui ne va pas. Mais dès qu'on prend un peu d'assurance, on commence à apprécier les points forts de la nouvelle monture. Dans le cas du DR, déjà vieux de 12 ans, il convient d'être honnête, et de ne pas comparer cela à un engin de production moderne. La bonne surprise, c'est la légereté. On doit avoir 50 ou 80 kg de moins que sur la Guzz'. Même pour moi qui pèse un bon quintal, ça compte ! Ensuite, les commandes qui se font oublier, japonaises, quoi... Le caractère moteur, le coup de pied au c... Plus les virages s'enchainent, plus je prends confiance, tout en restant sur mes gardes : je n'ai pas envie d'aller au tas sur un excès d'optimisme ! Encore quelques dizaines de kilomètres, et je sens que j'aurais tendance à sortir le pied dans les virolos, à la sauce Super-Motard ! Le compte-tour me manque un peu, moi qui n'ai pas l'habitude de ce moteur un peu pointu. Par ailleurs, une caractéristique que le DR partage avec la Guzz', c'est la faculté de donner des sensations dès les plus basses vitesses. Et ça, c'est cool ! Pas besoin de pêter un chrono pour s'amuser avec ce genre d'engins. Un de ces jours, c'est sûr, je m'offrirais un trail mono-cylindre, avec des freins, des vrais, et des pneus qui collent au bitume. Alors, là, gaffe ! Je rêve de sorties de virages en glisse des 2 roues, la jambe intérieure sortie, une belle botte de crosse luisant au soleil... Bon, j'arrête, j'ai mon lyrisme qui me reprend ! ;-)
Pour ce remettre de toutes ces émotions (Bertrand sur la Guzz', moi sur le DR, Clairon qui a accepté de monter sur la Guzz' -- "Bon d'accord, mais je ne roule pas..." et Eric, terrorisé à cette perspective), on prend un pot aux Roches d'Oëtre. J'ai pris une photo, mais le temps que je la développe, il faudra nous imaginer tous les 4 sous un Parasol, avec nos boissons respectives. Avant de publier la photo, je tiens à dire que les NetVikings, même s'ils boivent beaucoup de bière, n'ont pas l'air d'assumer : juste avant que je ne déclenche, Eric et Bertrand, vifs comme l'éclair, ont échangé leurs cannettes de Heineken contre le Coca de Clairon et mon Gini. "Bande de pleutres !"
Avant de repartir, Bertrand m'initie aux joies du Kick. Je croie bien que c'est la première fois de ma vie que j'y arrive, dès la seconde tentative ! Normalement, Il a pris une photo juste avant cet instant magique. Bientôt sur vos écrans...
Les NetVikings chantent et boivent de la bière
Enfin, retour vers Vendeuvre et la maison de Clairon. Re-Bière, (une manie, chez les NetVikings). Ils me font découvrir la chanson des NetVikings, citée plus haut. Il faudra que je mette un lien dès vers leur site pour y lire les paroles et même écouter un extrait (pour masochistes uniquement : a déconseiller aux oreilles sensibles et aux âmes en peine). Re-re-discute sur la vie, la moto. Cool, on ne se prend pas le chou. La vie et belle. Ils sont content, tout comme moi, de rouler cool. Je leur dit que j'ai eu l'impression d'être une bête et de dominer le sujet en roulant avec eux : pour une fois, je ne roulais pas au dessus de mes pompes ! Ils me répondent qu'ils aiment bien que les pires poireaux se sentent valorisés par leur allure d'escargot neurasthénique (j'exagère un poil, là ;-). Je leur suggère de changer de nom, de s'appeler les "Top-Lopette Emergency Response Team", un genre de groupe qu'on appellerait à l'aide quand on aurait des doutes à sa capacité de rouler vite. Tu roules un peu avec eux( 2 bières, 1 café, 200 bornes), et hop, t'as de nouveau l'impression de dominer le sujet... Ouais, mais ils ont l'air d'être attaché à leur NetVikings. On discute de choses et d'autres, tranquillous.
Ils ne sont pas chiants, ces Normands...
Tout d'un coup, on réalise qu'il est déjà presque 21h ! On se précipite sur le téléphone pour prevenir qui de droit de notre retard. Ayant encore en mémoire le train de sénateur de l'aller Caen-Vendeuvre et étant tellement speedé (il est vraiment tard et les cafés me font toujours de l'effet !) que j'annonce que dès que je vois un panneau indiquant Caen, je les lâche, ces lopettes qui n'avancent pas. Ils ont l'air un peu vexés, mais pas trop.
Je n'ai pas réussi à les larguer, ces Normands ! :-)
En fait, apres quelques bières, ils roulent correctement, ces Normands ! ;-)
Heureusement que je ne leur avais pas dit que j'avais compris pourquoi on appelait la région "Suisse Normande" : je croyais qu'ils roulaient comme des Suisses. En fait, c'est juste à cause du relief ;-)
Bilan de cette journée mémorable : c'était juste un bon plan motard comme je les aime. Des gens cool, avec des motos de tous les genres (1 sportive, 1 routière, un trail...) à rouler dans un coin vraiment sympa -- faudrait que je fasse le road-book, un de ces jours ! -- et à boire des coups.
Ils ont trouvé la formule du bonheur motard, ces Normands ! :-)
Un beau jour du mois de juin, Julien, Benjamin et Tristan ont eu envie de se faire un Week-end de purs et durs. Un truc qui rappelle un peu l'Aubrac, quoi. Mais comme un week-end, ca ne dure que 2 jours, on a vraiment carburé comme des fous ! Voyez plutot :
Départ depuis Paris pour Tristan en nocturne le vendredi soir, le Cotentin le samedi. Mécanique samedi soir et dimanche matin puis le nord de la Normandie avec la haute normandie le dimanche. Velu, vous dis-je. En plus, ca a été l'occasion de faire le premier burn de toute la famille : honneur à Julien ! Juste apres, Tristan et Benjamin revisitaient avec ravissement l'école qui les avait vus grandir : l'Institution Jeanne-d'Arc, à Gisors (27) (Et oui, chez le soeurs ! Comme quoi, on peu avoir des bikers bien elevés ;-)
Voici déjà quelques photos de ce fabuleux Week-End (Cotentin, Bayeux, Caen, Le Havre, Etretat, Rouen, Gisors...). D'autres phots suivront...
Pour commencer : le Cotentin, vers Brucheville (Carte Michelin 23&, pli 15, pile au milieu)
De gauche à droite : Benjamin, Tristan et Julien
Puis Etretat
Tristan et Benjamin : ils ont beau être freres, ils ne partagent ni leur coiffeur, ni leur régime alimentaire ! ;-)
Tristan console Julien, qui a peur du petit oiseau qui va sortir !
Et enfin, le plus grand moment de la balade, un peu apres Rouen, en Direction de Paris par la nationale...
Le PREMIER BURN de Julien ! (Je sais, il a fait ca sur des graviers... C'est plus facile !)
Quand on lui a montré les toutes petites marques sur son pneu, il a commencé à flipper..."Ah, m..., mon pneu !"
Premier burn, premiers emois !
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Tristan Nitot
tristan@nitot.com
Date Last Modified: 19 février 2000
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